dimanche 21 juin 2009
Avraham Burg, ancien président du parlement israélien "Nous sommes déjà morts
Etat juif, c’est explosif, c’est de la dynamite." Ces propos sont ceux de l’ex-président de la Knesset de 1999 à 2003 et ex-président de l’agence juive, Avraham Burg.
Avraham Burg, ancien président du parlement israélien, ne tire plus la sonnette d’alarme. Il estime que c’est trop tard pour Israël : il compare dans le quotidien Haaretz l’état de xénophobie de la société israélienne à celui de l’Allemagne lors de la montée du nazisme. Et il conclut "Nous sommes déjà morts".M. Burg n’a jamais mâché ses mots, mais, dans un entretien publié vendredi 8 juin dans le quotidien Haaretz, ce politicien reconverti dans les affaires va jusqu’à qualifier Israël, pays qu’il a quitté pour vivre en France, de "ghetto sioniste". Il considère qu’il est temps de dénoncer la théorie de Théodor Herzl, estimant qu’après la création d’Israël, le sionisme aurait dû être aboli. Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense d’un Etat juif démocratique, il indique : "C’est confortable, c’est sympa, c’est de la guimauve, c’est rétro. Cela donne un sentiment de plénitude, mais c’est de la nitroglycérine."Auteur d’un livre, Vaincre Hitler, cet ex-pilier du mouvement pacifiste "La Paix maintenant " envisage de remettre en cause la loi du retour qui permet à tout juif de venir vivre en Israël. Il estime que cette loi est "le miroir de l’image d’Hitler" et "je ne veux pas qu’Hitler définisse mon identité".Ce militant du dialogue avec les Palestiniens qualifie la société israélienne de "paranoïaque", pense que "la clôture de séparation procède de cette paranoïa" et s’insurge contre "la xénophobie". Il constate que "de nombreuses lignes rouges ont été franchies au cours des dernières années". Il y a, selon lui, "de bonnes chances que la prochaine Knesset interdise les relations sexuelles avec les Arabes. Nous sommes déjà morts mais nous ne le savons pas encore. Tout cela ne marche plus".M. Burg compare l’état de la société israélienne à l’encontre des Arabes à celui de l’Allemagne lors de la montée du nazisme, mettant en avant "le caractère central du militarisme dans notre identité. La place des officiers de réserve dans la société. Le nombre d’Israéliens armés dans les rues. Où va cet essaim de gens armés ? Ils disent publiquement "les Arabes dehors !".Se définissant comme un citoyen du monde, il qualifie l’occupation de la Cisjordanie "d’Anschluss" et prédit "une explosion sans fin". Et de conclure : "La réalité israélienne n’est pas excitante, mais les gens ne veulent pas l’admettre. Nous sommes au pied du mur. Demandez à vos amis s’ils sont sûrs que leurs enfants vont vivre ici. Au maximum, 50 % diront oui. Autrement dit, l’élite israélienne est déjà partie, et sans élite, il n’y a pas de nation."Michel Bôle-Richard Article paru dans Le Monde l’édition du 10.06.07.Source : CAPJPO-EuroPalestine
L’Extrême droite israélienne : "Obama, un antisémite qui déteste les Juifs"
Parce que le président Obama a osé (d'aprés les israéliens) demander le gel des colonies, parce qu’il a insisté sur la solution de deux Etats au conflit palestino-israélienne, il doit subir la colère des Israéliens qui n’hésitent pas à se lancer dans une campagne médiatique contre lui , le traîtant de tous les noms.Une campagne coordonnée avec des partisans israéliens résidant aux Etats-Unis, et dont certains de ces aspects ont publiés : au menu, des posters et affiches contre Obama, l'organisation de manifestations devant la Maison Blanche, ou devant les résidences de représentants américains en « Israël ». Sur l’une des affiches, on peut distinguer un Obama vêtu du keffieh palestinienne, et sur laquelle est inscrit "Barack Hussein Obama un antisémite qui déteste les Juifs." Une autre montre le Président Obama en compagne du président iranien, avec pour fond une bombe atomique qui explose, sur laquelle on peut lire « Oui, on peut » ( le slogan d’Obama"Yes we can") sous entendu la destruction de l’entité sioniste. La campagne est organisée par le mouvement appelé "le Front national juif." Selon Itamar Ben-Gvir, l'un des leaders de l'extrême droite, «Il est clair pour tous que Barack Hussein Obama est mauvais pour les juifs, depuis son entrée à la Maison Blanche nous avons perçu un radical changement dans la façon de traiter avec Israël, et nous assistons comment aujourd'hui, il exerce la pression pour réduire le pays, celui qui exige le démantèlement des colonies est un hypocrite, qu’ils sortent de Washington occupée et ensuite parlons de Jérusalem. " Il a ajouté que la campagne est destinée à transmettre ce message à tout le monde."
Déclaration de L’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah en réponse aux dernières attitudes de sarkohendans lesquelles il a parlé de souffrance des juifs
Le président français, quand il parle de souffrances des Israéliens
L’alignement de la France aux côtés des Etats-Unis et son soutien à Israël menacent son rôle dans la région
Fadlallah : Les Occidentaux et la France devraient se repentir de leurs fautes à l’encontre des Juifs et des Palestiniens
Son Eminence, l’Autorité religieuse, l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah, a publié un communiqué dans lequelle il a répondu aux dernières déclarations du président français dans lesquelles il a parlé de souffrances des Israéliens. Voici le texte de ce communiqué :
La tâche dans le cadre de laquelle s’active le président français dans ses tentatives de subordonner la France à la politique extérieure américaine dans la région arabe et islamique, tâche qui le porte à adopter le point de vue israélien dans le conflit avec les Palestiniens, représente une atteinte aux grandes causes du monde arabe et islamique, ainsi qu’une tentative de déformer les vérités de l’histoire et d’orienter l’avenir dans l’intérêt d’Israël et du sionisme mondial.
La France de Sarkozy qui refuse de présenter des excuses aux Algériens au sujet des massacres perpétrés, dans leur pays, par les colonialistes français, est très semblable à Israël qui ne s’est pas contenté de l’injustice faite au peuple palestinien lorsqu’il l’a chassé hors de ses terres, mais qui continue de perpétrer des massacres à répétition qui sont devenus une conduite quotidienne de tous les responsables israéliens sans distinction… Israël n’aurait pas poursuivi sa politique meurtrière en réprimant, en affamant les Palestiniens et en les assiégeant, les privant ainsi des carburant, de la nourriture et des médicaments, sans parler de l’extension des colonies de peuplement, sans la complaisance des administrations occidentales et, en premier lieu, l’administration américaine.
L’administration du président Sarkozy qui cherche, ces jours-ci, à rattraper le train que prenait l’ex-premier ministre britannique, Tony Blair, tout en sachant que les Français n’ont pas de véritables intérêts à le faire, surtout que l’alignement à l’administration du président Bush dont le soleil décline sur tous les plans, coure de grands risques qui pourraient se refléter négativement sur le rôle français dans la totalité de la région arabe et islamique. Nous insistons sur le fait que la conduite de Sarkozy et de son administration ne représente pas les véritables tendances du peuple français.
Nous disons au président français qui parle de la nécessité de reconnaître le droit des israéliens qui, selon lui, ont longuement souffert, de vivre en paix… S’il s’agit pour lui d’une souffrance des Juifs, les Arabes et les Musulmans n’en sont pas responsables. Les Arabes et les Musulmans ont plutôt protégé les Juifs dans tous leurs pays, surtout sur le plan économique et culturel, de sorte que le Juif ne s’est jamais senti réprimé ou méprisé. La souffrance des Juifs c’est l’Occident qui en est responsable, surtout que la mentalité occidentale chrétienne leur faisait porter la responsabilité de la crucifixion de Jésus Christ (p), crucifixion qui, d’après le Noble Coran, n’est pas reconnue par les Musulmans. De même l’holocauste dont-ils parlent était l’œuvre des Occidentaux, en Allemagne et ailleurs…
Il valait mieux aux Occidentaux, les Français compris, de se repentir de cette sauvagerie psychologique et comportementale envers les Juifs en les accueillant chez eux comme citoyens en Europe, et non pas en Palestine dont le peuple a été déraciné de sa terre et chassé avec le soutien des administrations occidentales au mépris de toute logique et de tout droit.
Il est du devoir de Sarkozy qui se présente comme un soldat et combattant pour le compte d’Israël au sujet du dossier nucléaire pacifique iranien, de ne pas être plus royaliste que le roi, et de ne pas faire abstraction, lui et son administration, des vérités affirmées, à ce propos, par le dernier rapport des services de renseignement américains. Il est de son devoir aussi de ne pas oublier le rôle français dans la constitution de l’arsenal nucléaire militaire israélien et d’agir, dans l’intérêt de la France et dans l’intérêt des peuples, dans le sens du démantèlement de cet arsenal afin d’annihiler les menaces qu’il constitue pour les peuples de la région et pour la paix mondiale. Cela exige de la part de la France de se repentir de ses fautes passées et de contribuer au désarmement nucléaire de la totalité du Moyen-orient.
Quant à l’Etat palestinien qui est devenu un sujet de manipulation politique dans le discours américain tout comme dans le discours français, nous demandons au président français quel sera la forme de cet Etat, quelles seront ses frontières et quel sera son avenir sous la politique de colonisation menée par Israël qui n’a laissé aux Palestiniens aucune chance de créer un Etat viable ? Pour toutes ces raisons, nous conseillons le président français de faire un effort pratique dans le sens de l’unité au lieu d’adresser aux Palestiniens des propos brumeux qui ne servent à rien.
Tout en ayant le sentiment que la France de Sarkozy ne trouvera dans la région une place importante en raison de son glissement pro israélien sur le plan pratique, nous demandons aux Arabes et aux Musulmans d’assumer leurs responsabilités à l’égard de la cause palestinienne, sinon le temple arabe et islamique s’effondra au dessus de tous. Les trônes de ceux qui en sont responsables ne seront point épargnés.
Le Bureau d’Information de son Eminence,
l’Autorité religieuse,
l’Ayatollah Muhammad Hussein Fadlallah.
Beyrouth,
Le 29-11-1428 H / 09-12-2007 Ap. J. C.
Mottaki regrette l’ingérence de la France et de la Grande-Bretagne en Iran
Le Ministre des Affaires étrangères iranien a accusé, la Grande-Bretagne de jouer un rôle perturbateur dans les événements en Iran, notant que les forces d'occupation britanniques en Irak forment des agents spéciaux pour mener des attentats-suicide en Iran. Au cours d’une conférence de presse, Mottaki a déclaré « que la période récente a connu un afflux d'arrivées de la Grande-Bretagne vers l'Iran pour influencer de façon réelle le cours de la situation dans la république islamique » . Mottaki a demandé à la Grande-Bretagne d’oublier l’expression «l’empire d’où le soleil ne s’absente jamais», rappelant que « ce sont les Britanniques qui ont planté l'entité israélienne dans la région, qui ont joué un rôle clé dans l'invasion américaine de l'Irak et dans la production de la drogue en Afghanistan ». Mottaki a mis en garde la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne de mettre en péril leurs intérêts en s’ingérant dans les affaires internes de l'Iran: « nous regrettons les positions de certains Etats qui ne sont pas dignes de leur peuple, dont la France, qui a soutenu les séparatistes et les conspirateurs contre la révolution islamique et qui avait soutenu Saddam Hussein dans sa guerre contre l’Iran ». Et d’ajouter: «Les Occidentaux essaient d'imposer leurs propres conditions, et leur propre représentation de la démocratie dans d’autres pays », soulignant « que les révolutions de velours doivent être analysées par des experts pour démasquer ceux qui sont derrière tout cela », ajoutant « qu'il existe des pays dans le monde qui s’ils ne réalisent pas leurs objectifs recourent à la liquidation ». Le ministre des Affaires étrangères iranien a ajouté que « les personnes qui ont acquis leur indépendance au prix de grands sacrifices ne peuvent en aucun cas se résigner aux manigances de l’Occident », soulignant que « le peuple iranien ne peut pas renoncer facilement à ses exploits révolutionnaires et à sa souveraineté religieuse ».
samedi 20 juin 2009
... la souffrance ... c'est un privilège qui n'est pas donné à tout le monde
Jack Lang qui dit que le génocide arménien n'a pas existé...cela émeut après combien d'années? Mais de quoi s'émeut on? C'est bien connu, les personnes d'origine juive ont le droit de dire que le massacre des autres populations n'a pas existé, que les esclavagistes étaient des héros, que le Christ n'a pas existé blessant ainsi des milliards de personnes... Mais ces personnes ont droit de cité, de vivre, de continuer à faire de la politique, a occupé l'espace public... Liberté d'expression oblige. Mais lorsque vous avez le malheur de dire une chose contre l'État d'Israël ou la shoah, il vous faut absolument mourir. Parce que c'est bien connu, seuls les juifs ont le droit à liberté d'expression. Seuls les juifs ont droit de remettre en cause certains faits de l'histoire. seuls la souffrance des juifs est souffrance. 50 millions de morts à la seconde guerre mondiale et seuls les 6 millions de juifs tués sont importants pour l'histoire...les autres n'étaient que des animaux. Des noirs tenus en esclavage durant des siècles mais ce n'était que des sous-hommes. Des arméniens massacrés, ce n'était qu'un fait entre guillemets. Des milliers d'enfants, d'hommes et de femmes tués durant l'offensive à Gaza mais c'était comme s'il ne s'était rien passé... Tant que certains juifs considéreront que la souffrance des autres peuples n'est pas souffrance, d'autres continueront de les mépriser et de nier leur souffrance! Ils nient bien la souffrance des autres, l'histoire des autres!
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